Une lecture salutaire : http://blogs.mediapart.fr/blog/jeanduberry/160814/le-telephone-sonne-faux
mardi 19 août 2014
dimanche 13 juillet 2014
Une étude américaine confirme l’innocuité des vaccins
Une
étude publiée dans Pædiatrics a passé en revue toutes les
publications évaluant la sécurité des vaccins pédiatriques
utilisés en routine aux États-Unis. Sur plus de 20 000
publications identifiées, 67 articles ont été retenus. Leur
analyse a permis de conclure que ces vaccins sont sûrs. Dans le
détail, « il existe des preuves très solides qui permettent
d’affirmer que le ROR n’est pas lié à l’autisme chez les
enfants, et que les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la
poliomyélite, l’Hæmophilus influenzae de type b et l’hépatite
B ne sont pas liés à l’apparition de leucémies infantiles »,
certifient les auteurs.
Certains
effets secondaires graves ont toutefois été rapportés, mais ils
sont extrêmement rares. Par exemple, les vaccins contre les
gastroentérites à rotavirus peuvent entraîner dans de rares cas
des invaginations intestinales aiguës à court terme. Ce risque est
estimé à 1,1 cas sur 100 000 doses de Rotateq et 5,1 cas sur
100 000 doses de Rotarix. Ou encore : le vaccin contre la varicelle
peut entraîner des complications chez l’enfant immunodéprimé.
Mais globalement, le bénéfice/risque des vaccins est très positif.
Selon une modélisation de l’impact de la vaccination de routine
chez des enfants nés en 2009, la
vaccination éviterait 42 000 décès et 20 millions de maladies
infectieuses. « Si cette nouvelle étude
et toutes les précédentes qui montrent l’innocuité des vaccins
ne suffisent pas à éliminer les craintes des vaccins chez les
parents », très fortes aux États-Unis, « elles devraient au moins
pouvoir conforter la confiance des pédiatres », espère le Dr
Carrie Byington
mercredi 28 mai 2014
Un avis de l'Académie d'agriculture de France
Communiqué de presse
Suites judiciaires de la destruction d’un essai scientifique en plein-champ
L’Académie d’agriculture de France a pris connaissance du jugement de la Cour d’appel de Colmar, en date du 14 mai 2014, concernant la destruction, par un groupe de « 54 faucheurs », d’un essai scientifique en plein champ, utilisant des
pieds de vigne, conduit par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA).
-Elle se réjouit de constater le maintien de la condamnation, en première instance, des faucheurs pour violation de domicile, ainsi que l’obligation d’indemniser l’INRA, les moyens utilisés étant disproportionnés à la nature des risques auxquels ils prétendaient remédier. Elle s’étonne que la dispense de peine soit justifiée, en particulier, par le fait que le trouble causé par l’infraction a cessé : en fait, ce trouble n’a pas cessé puisque l’amélioration des connaissances qui était attendue de cette expérience par la communauté scientifique n’a pas été obtenue.
-Elle s’étonne que la Cour ait jugé illégal l’arrêté autorisant l’essai, au motif de l’absence d’une étude d’impact préalable. Aussi bien au moment de la conception de l’essai, en collaboration avec la société civile et les associations
concernées localement, que de l’examen de la demande de prolongation par le Haut conseil des biotechnologies (HCB), dans lequel siègent les personnalités scientifiques françaises qui, en raison de leurs travaux antérieurs et de leur familiarité avec les problèmes posés, sont les mieux à même d’apprécier correctement les risques entrainés par une telle expérience, des études
d’impact environnementales ont été évaluées selon les connaissances disponibles et au delà de tout doute raisonnable. Elle considère qu’il s’agit d’une erreur manifeste d’appréciation.
-Elle rappelle l’avis émis conjointement par les académies des Sciences, des Technologies et de l’Agriculture le 17 mars 2014, à la suite du colloque tenu à l’Institut de France le 19 novembre 2013 sur les plantes génétiquement modifiées: « La recherche publique doit conserver et développer ses capacités d’expertise au service de tous, notamment par
l’expérimentation. Les académies demandent que les questions scientifiques et agronomiques touchant aux plantes génétiquement modifiées soient approfondies sur des bases objectives. Ceci implique de restaurer la liberté de mener des recherches et essais, y compris l’expérimentation en plein-champ et sur le long terme, en application des règlementations existantes ».
-Elle s’associe aux protestations de responsables d’organismes publics de recherche et d’universités contre des individus ne respectant pas les règles démocratiques et se livrant à des voies de fait pour empêcher de conduire des
expérimentations, ayant fait l’objet d’autorisations, selon des protocoles précis et transparents, seules de nature à permettre de recueillir des preuves scientifiques documentées sur la réalité des effets des organismes génétiquement modifiés sur les êtres humains, les animaux et l’environnement.
A Paris, le 28 mai 2014
Le Secrétaire perpétuel
Gérard Tendron
Le Président
Jean-Marc Boussard
Suites judiciaires de la destruction d’un essai scientifique en plein-champ
L’Académie d’agriculture de France a pris connaissance du jugement de la Cour d’appel de Colmar, en date du 14 mai 2014, concernant la destruction, par un groupe de « 54 faucheurs », d’un essai scientifique en plein champ, utilisant des
pieds de vigne, conduit par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA).
-Elle se réjouit de constater le maintien de la condamnation, en première instance, des faucheurs pour violation de domicile, ainsi que l’obligation d’indemniser l’INRA, les moyens utilisés étant disproportionnés à la nature des risques auxquels ils prétendaient remédier. Elle s’étonne que la dispense de peine soit justifiée, en particulier, par le fait que le trouble causé par l’infraction a cessé : en fait, ce trouble n’a pas cessé puisque l’amélioration des connaissances qui était attendue de cette expérience par la communauté scientifique n’a pas été obtenue.
-Elle s’étonne que la Cour ait jugé illégal l’arrêté autorisant l’essai, au motif de l’absence d’une étude d’impact préalable. Aussi bien au moment de la conception de l’essai, en collaboration avec la société civile et les associations
concernées localement, que de l’examen de la demande de prolongation par le Haut conseil des biotechnologies (HCB), dans lequel siègent les personnalités scientifiques françaises qui, en raison de leurs travaux antérieurs et de leur familiarité avec les problèmes posés, sont les mieux à même d’apprécier correctement les risques entrainés par une telle expérience, des études
d’impact environnementales ont été évaluées selon les connaissances disponibles et au delà de tout doute raisonnable. Elle considère qu’il s’agit d’une erreur manifeste d’appréciation.
-Elle rappelle l’avis émis conjointement par les académies des Sciences, des Technologies et de l’Agriculture le 17 mars 2014, à la suite du colloque tenu à l’Institut de France le 19 novembre 2013 sur les plantes génétiquement modifiées: « La recherche publique doit conserver et développer ses capacités d’expertise au service de tous, notamment par
l’expérimentation. Les académies demandent que les questions scientifiques et agronomiques touchant aux plantes génétiquement modifiées soient approfondies sur des bases objectives. Ceci implique de restaurer la liberté de mener des recherches et essais, y compris l’expérimentation en plein-champ et sur le long terme, en application des règlementations existantes ».
-Elle s’associe aux protestations de responsables d’organismes publics de recherche et d’universités contre des individus ne respectant pas les règles démocratiques et se livrant à des voies de fait pour empêcher de conduire des
expérimentations, ayant fait l’objet d’autorisations, selon des protocoles précis et transparents, seules de nature à permettre de recueillir des preuves scientifiques documentées sur la réalité des effets des organismes génétiquement modifiés sur les êtres humains, les animaux et l’environnement.
A Paris, le 28 mai 2014
Le Secrétaire perpétuel
Gérard Tendron
Le Président
Jean-Marc Boussard
mercredi 21 mai 2014
Le public n'a pas peur de la chimie : il ne la comprend pas.
En ces temps politiquement
corrects, commençons par une précaution : j'ai bien du mal à
reprocher aux autres leurs ignorances (observez le pluriel, svp),
puis je suis moi-même très ignorant.
Cela étant, on nous dit
que le public a peur de la chimie, et c'est un fait que les marchands
de peur utilisent cette peur, ou prétendue peur, à leur avantage.
Toutefois, le public a peur de la chimie ? Deux événements
récents conduisent à nous interroger.
Premier épisode, lors du
Salon de l'agriculture : à la fin de ma présentation de la
cuisine note à note, où j'ai fait goûter divers produits (observez
le mot, svp), un petit boucher nivernais vient me voir et me demande
si les produits que j'ai présentés sont « chimiques ». Je
lui explique que le terme est ambigu (en général, pas en réalité),
et qu'il y a des composés extraits de produits « naturels »
(pour faire simple!), tel le saccharose extrait des betteraves, et
des produits synthétisés. Synthétisés, demande-t-il ?
Cherchant un exemple simple, je lui raconte qu'à l'âge de six ans,
j'avait mis deux fils reliés une pile dans un verre d'eau afin de
produire deux gaz, et de décomposer l'eau. Décomposer l'eau ? Oui
décomposer l'eau : un après un certain temps, le verre est vide,
l'eau a disparu, et l'on a rempli des bonbonnes de gaz que l'on nomme
hydrogène et oxygène. Décomposer de l'eau : notre homme n'en
revient pas.
Profitant de son
étonnement, je lui dit qu'il est également extrêmement facile de
synthétiser de l'eau. Synthétiser de l'eau ? Oui, synthétiser
de long, c'est-à-dire la fabriquer. Non pas par une simple
condensation de vapeur, mais bien plutôt par la réorganisation de
réactifs pour obtenir un produit, littéralement chimique, qui est
l'eau. De l'eau en tous points indiscernables de l'eau d'eau du ciel.
Et notre homme de
s'éclairer, et de répéter, émerveillé : « Vous
synthétisez de l'eau ! Vous synthétisez de l'eau ! Oui,
vraiment, vous avez un beau métier ! ». Autrement dit,
cet homme n'avait pas peur de la chimie, mais il ignorait tout de
cette activité pourtant ancienne.
Second épisode, plus
récent encore. Ayant observé qu'en faculté de droit, nos amis
juristes n'avaient pas des idées bien claires sur la différence
entre un composé et une molécule (par pitié, rappelez vous ma
remarque introductive), sachant que le milieu culinaire a le plus
grand mal avec la notion de composé, j'enregistrais un podcast pour
donner des explications. Des explications simples, à l'aide de
balles diversement colorées. J'avais presque honte de délivrer des
notions aussi simples (pour un physico-chimiste), mais un vague
sentiment que cela devait être fait.
Le résultat a été au
delà de tous les espoirs... avec des emails de félicitations, de
remerciements. Comprenons bien que je ne suis pas en train de me
taper sur la poitrine, mais simplement d'observer que le public... ne
comprend rien à la chimie, ne la connait pas, et ne refuse pas de la
connaître, est reconnaissant quand on lui explique.
La conclusion générale
de tout cela, c'est que nous nous trompons si nous acceptons l'idée
que le public a peur de la chimie. Il n'a pas peur, mais il ignore
tout d'un des transformations que certains savent faire. Généralisons
un peu : puisque le public ignore la chimie, comment voulez-vous
qu'il sache ce qu'est un OGM ? L'ADN ? La radioactivité ? De
ce fait, il est facile, trop facile, d'utiliser cette ignorance pour
manipuler des opinions. D'ailleurs, il est probable que cette
manipulation se fasse par des personnes qui ignorent également la
chimie, et qui sont seulement plus craintifs que les autres... mais
c'est là une interprétation charitable, et l'on peut aussi imaginer
que les marchands de peur, donc agissant à des fins commerciales, ou
des gens de pouvoir, ayant volonté d'orienter les réactions du
public à leur guise, se livrent à des manipulations à leur profit.
Il y a
donc urgence. Urgence à ne plus croire fautivement que le fait de
vivre au XXIe siècle puisse éviter la présentation de notions
élaborées au cours des siècles. Il y a une nécessité urgente
d'un d'expliquer la chimie, la biologie, la physique, les sciences
de la nature en général.
Militons,
expliquons !
mercredi 16 avril 2014
Homéopathie inutile
L'homéopathie ne serait pas plus efficace qu'un placebo
Des chercheurs australiens ont testé l'efficacité de l'homéopathie sur 68 pathologies. Elle ne serait pas plus efficace que le placebo. Et les chercheurs alertent sur le danger de la vaccination par homéopathie.
C'est ce qui ressort d'une revue de la littérature menée par un comité d'experts médicaux australiens indépendants. Ils ont mesuré l'efficacité des traitements homéopathique dans 68 situations pathologiques différentes : asthme, arthrite, troubles du sommeil, rhume, grippe, eczéma, brûlures, paludisme, dépendance
à l'héroïne... Pas moins de 343 études scientifiques publiées entre 2007 et 2013 ont été passées au crible. Les chercheurs en ont conservé 57 après avoir analysé la qualité des travaux. Le professeur John Dwyer, immunologiste et professeur de médecine à l'university of New South Wales a déclaré : "On comprend bien
sûr l'effet placebo. On sait notamment que plusieurs maladies à court terme sont guéries par le corps lui-même. Il est alors très facile pour les personnes malades de tomber dans le piège de croire que l'amélioration vient du médiacement A ou B." Le professeur John Dwyer, a mis en garde notamment contre les dangers de
l'utilisation de l'homéopathie pour la vaccination. Le professeur Richard Choong, président de l'Australian
Medical Association (AMA) of Western Australia a déclaré au Guardian Australien que "l'homéopathie n'est pas une science, elle n'est pas fondée sur des recherches scientifiques". "Dans de nombreux cas, la vie des personnes peut être mise en jeu, la vaccination en est l'illustration."
Les deux professeurs ont appelé à mettre fin à la légitimation de l'homéopathie, incluant le remboursement par les assurances et la vente dans les pharmacies.
dimanche 13 avril 2014
lundi 17 mars 2014
A méditer
---------- Message transféré ----------
De : Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins de <viry.audrey@75.medecin.fr>
Date : 17 mars 2014 10:59
Objet : Lettre hommage au Docteur Sophie BECKER
De : Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins de <viry.audrey@75.medecin.fr>
Date : 17 mars 2014 10:59
Objet : Lettre hommage au Docteur Sophie BECKER
La lettre
d'Information
du Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins de la ville de Paris | |||
LETTRE HOMMAGE
|
Docteur Irène
KAHN-BENSAUDE
Présidente |
Docteur Jean-Luc
THOMAS Secrétaire Général |
|
__________________________________________________________________________________________________________ |
dimanche 9 février 2014
Attention : la nature n'est pas bonne !
Un ami, à Dunkerque, trouve dans son hôtel un numéro de Bio-info, le magazine du mieux vivre", où il est donné quelques idées pour éviter le gaspillage.
Jusque là, tout va bien.
Ce qui se gâte, c'est quand l'auteur explique que l'on peut cultiver les déchets, notamment les tiges de tomates où les peaux de pomme de terre.
Là, c'est grave, car les tiges de tomates et les peaux de pomme de terre sont pleines d'alcaloïdes toxiques, chaconine, solanine, sous forme glycosylée ou non.
Plus exactement, je crois très grave qu'on laisse se propager de tels conseils !
Jusque là, tout va bien.
Ce qui se gâte, c'est quand l'auteur explique que l'on peut cultiver les déchets, notamment les tiges de tomates où les peaux de pomme de terre.
Là, c'est grave, car les tiges de tomates et les peaux de pomme de terre sont pleines d'alcaloïdes toxiques, chaconine, solanine, sous forme glycosylée ou non.
Plus exactement, je crois très grave qu'on laisse se propager de tels conseils !
dimanche 26 janvier 2014
Ces gens pensent mal !
Je
lis un article (détestable) sur les « controverses
technologiques », qui traite en réalité de controverses
techniques. Si c'est si mal parti, peut-on espérer que l'auteur
puisse penser bien ? Peut-on espérer qu'une telle sociologie
des sciences puissent avoir un regard un peu fin, quand elle confond
l'aiguille et le pieu ? Guère...
D'ailleurs,
l'article continue dans la même veine, en parlant de création
technologique pour de l'invention d'objet technique.
Réfléchissons :
peut-on même parler de « controverse technique », à
propos du gaz de schiste ou du TGV ? Non, mille fois non, dirait
Louis Pasteur, dont l'esprit à mille lieux au-dessus de l'auteur de
cet article ! Une controverse n'est pas « technique »,
mais elle peut faire intervenir des techniciens. La faute du partitif
est pernicieuse, parce qu'elle fait penser autrement qu'on devrait.
En réalité, parler de controverse technique, c'est déjà
personnaliser la technique, et mal discerner les acteurs... que l'on
voudrait analyser, dans une telle sociologie.
Que
nos nauséeux petits marquis surveillent leurs outils d'analyse,
puisque, n'utilisant pas le calcul (ils en sont le plus souvent
incapables), ils utilisent le langage !
mercredi 1 janvier 2014
Bonne année 2014
Chers Amis
Le monde ne se résume certainement pas à mon petit environnement, 2013 n'a pas été si mal :
-
nous avons continué ces "séminaires de gastronomie moléculaire"
mensuels, commencés il y a 13 ans... et reçu beaucoup de messages
reconnaissants du monde culinaire
- la cuisine note à note s'est développée explosivement, et c'est un mouvement qui s'amplifie
-
nous avons réfléchi (activement) à lutter contre les marchands de peur,
notamment dans le cadre de l'Académie d'agriculture de France
-
nous avons largement expliqué que la science (quantitative) ne se
réduit pas à la technologie ou à la technique, que les "technosciences"
n'existent pas
- nous avons testé des méthodes pédagogiques
adaptées à ce monde moderne où la connexion est possible, et eu
l'occasion de proposer des rénovations de l'enseignement scientifique
- nous avons vu les "Pôles régionaux "science & culture alimentaire" poursuivre leur action socialement utile
- nous avons poursuivi la promotion de l'Etude, de la Connaissance, de la Gourmandise raisonnée
- nous avons cherché plus de Lumière par des blogs, des sites....
-
nous avons poursuivi nos études scientifiques, avec de nombreux
collègues du monde entier, et des étudiants qui avaient envie
d'apprendre (quel bonheur !)
- nous avons poursuivi le développement de la gastronomie moléculaire, dans des pays variés du monde
- nous avons reçu la 20e promotion de l'Institut des Hautes Etudes du Goût
- nous avons poursuivi ces publications mensuelles de la revue Pour la Science, avec de bons échos de lecteurs-amis
Beaucoup de ces actions ont bénéfié de votre aide, de votre soutien, et je vous adresse un grand merci.
Continuons à marcher d'un pas rapide vers plus de Lumière, en 2014 !
Je vous souhaite une EXCELLENTE ANNEE 2014 !
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