dimanche 25 août 2013
Beaucoup de mauvaise foi à propos du dioxyde de soufre.
Dans l'actualité, il y a cette autorisation utiliser du dioxyde de souffre pour combattre les frelons asiatiques. Soyons clairs : je n'ai rien a priori contre l'utilisation du dioxyde de soufre, mais je m'étonne de c'est qu'il en est dit.
Par exemple, il est dit que le dioxyde de soufre ne présente que très peu de danger. Par exemple il est dit que l'on va le projeter sous forme liquide dans les nids de frelons et que, ainsi, on en administrera une toute petite quantité. Cela me fait penser à certains vignerons qui me disaient qu'il ne souffraient que très peu les vins, alors qu'ils utilisaient t plusieurs milligrammes de dioxyde de soufre, et cela ne fait penser aussi à des recettes de cuisine tout à fait ahurissantes du XIXe siècle, ou l'on mettait des fruits dans les bouteilles avant d'y brûler du soufre, la bouteille étant enfermée (des grammes de dioxyde de soufre formés, alors).
Je connais bien le dioxyde de soufre, que je m'amusais à produire, enfants, en brûlant du soufre. Le souffre est une poudre jaune, sans odeur, et lorsqu'il brûle dans l'air, sa combinaison avec l'oxygène conduit à la formation de dioxyde de soufre, un gaz extrêmement occident et suffoquant. Pour s'en compte, il suffit d'exposer aux vapeurs produites lors de la combustion un tissu taché : il se décolore immédiatement, signe d'une oxydation particulièrement puissante.
Le dioxyde de soufre sous forme liquide ? Je crains que nos amis soient bien ignorants de la chimie et qu'ils aient en réalité ainsi désigné non pas le gaz dioxyde de soufre liquéfié, mais plutôt une solution de métabisulfite de sodium, par exemple. Ainsi s'expliquerait la possibilité d'administrer de très petites quantités, si l'on dilue cette solution. Reste que si le composé est actif, il est vraisemblablement toxique non pas seulement pour le frelon asiatique, mais aussi pour nous.Cela, c'est de la bonne foi !
Je pourrais ainsi continuer à dire des choses justes à propos de cette information mal traitée par la presse et même par ceux qui se préparent à utiliser le dioxyde de souffre. Je préfère conclure en signalant que, à l'heure où la chimie est critiquée de façon imbécile par des ignorants, on a plus que jamais besoin de chimie, de connaissances de ce monde merveilleux qu'est le monde moléculaire. C'est parce que nous saurons omment ce monde se comporte que nous pourrons avoir une action précise sur le monde. De même pour l'utilisation des détergents... que les fabricants sont obligés de diluer, vu le comportement des individus qui doublent inutilement les doses dès la première tache. De même pour les produits phytosanitaires utilisés dans les jardins : à quoi bon refuser des résidus de pesticides dans les aliments quand, dans les banlieues, le moindre jardinier amateur se laisse aller à utiliser ces produits en abondance dès l'apparitions de la moindre attaque de limace sur ses salades ou d'insectes sur ses pommes. A propos aliments, aussi : à quoi bon vouloir manger sain alors qu'on a passé l'été à faire des barbecues et à consommer des quantités considérables de benzopyrènes cancérogènes !
Décidément, je continue de conclure que nous n'avons pas trouve de chimie, puisque la chimie est l'activité de production de composés nouveaux. Nous avons besoin de beaucoup plus de connaissances donnée aux citoyens à propos du monde moléculaire.
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Très bon billet!
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